IMPROVISATION #1

EMMANUEL BURDEAU invite ALAIN GUIRAUDIE

Sous le titre Improvisation, Le Consulat Voltaire et Emmanuel Burdeau, critique de cinéma, proposent à compter de cet automne un nouveau rendez-vous mensuel.

Le principe est simple : une conversation avec un.e cinéaste. Rien d’autre que cela : pas d’images, pas d’extraits, pas de sons. Juste des mots. Une première question lance l’échange, le reste suit, à bâtons rompus. Comme le vent, la conversation va alors où elle veut. Le public intervient quand il le souhaite, aucun moment particulier – traditionnellement placé à la fin – n’est prévu à cet effet. Ce n’est pas le désordre qui est recherché, mais le libre déploiement d’une parole dont on aimerait croire qu’elle ne se contente pas de décrire un travail, d’en rendre compte ou de l’expliquer : elle en fait partie, elle continue de lui appartenir, elle le prolonge.

Le premier invité d’Improvisation est Alain Guiraudie. Guiraudie est cinéaste.

Dernier film en date : Miséricorde, sorti à l’automne 2024. Guiraudie est également écrivain. Dernier roman : Persona Non Grata, publié ce mois d’octobre chez POL. Guiraudie est cinéaste depuis le milieu des années 1990. Il n’est devenu écrivain qu’ensuite, il y a un peu plus de dix ans. Mais Rabalaïre pourrait être son œuvre majeure, et pas seulement parce que ce roman-monstre publié en 2021 – plus de 1000 pages – contient les scénarios de plusieurs de ses films, antérieurs et postérieurs, pour certains peut-être à venir encore. Aussi n’est-il pas absurde ou seulement rhétorique de se demander si on a affaire à un cinéaste qui écrit ou à un écrivain qui filme, à un cinéaste-écrivain ou à un écrivain-cinéaste.

Ces deux activités sont-elles distinctes ? De quelle façon se prolongent-elles l’une l’autre ? Comment Guiraudie lui-même envisage-t-il les choses ?

Nous parlerons de cela avec lui, dimanche 16 novembre, à partir de 18h.

Tarif en ligne et sur place : 8€